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Revirement de situation sur la hausse prévue des tarifs dans les CHSLD

Hausse des tarifs, CHSLD, résidences

Après avoir annoncé une hausse des tarifs dans les CHSLD, le ministre de la Santé du Québec revient sur la décision. Les coûts seront revus pour accommoder les usagers moins bien nantis.

Tarifs des CHSLD au Québec

Puisque le Québec était la province canadienne qui pratiquait les plus bas tarifs dans les CHSLD, une mise à jour était nécessaire. Les résidences de Québec et de la Capitale-Nationale comptaient, bien sûr, au nombre de ces CHSLD québécois se trouvant dans l’insuffisance.

Ainsi, un rattrapage des coûts devait être mis en vigueur, étant donné que les coûts exigés ne couvraient pas complètement ceux des CHSLD. Par exemple, en 2011, la facture mensuelle de l’usager s’élevait à 1665 $, alors que celle du CHSLD (pour gîte et couvert) atteignait 2147 $.

En raison de ce constat, le ministre Barrette avait envisagé une hausse de tarifs, annoncée publiquement dans la semaine du 7 mai 2015. Or, une semaine plus tard, le discours avait changé!

Recul de la hausse pour aider les moins nantis

Après une réflexion plus poussée, il s’est avéré que la hausse prévue nuirait à beaucoup d’usagers, surtout ceux qui ont un faible revenu. C’est pourquoi une nouvelle méthode de calcul a été privilégiée, plus adaptée à la réalité.

Au final, il est exposé qu’il n’y aura pas d’augmentation au-delà de l’indexation au coût de la vie. Les usagers moyennement et bien nantis assumeront cette indexation. Les personnes plus pauvres, qui sont incapables de payer davantage, pourraient avoir droit à une baisse de leur contribution. De leur côté, les usagers qui n’ont ni patrimoine ni revenu continueront de ne verser aucune contribution.

Solution pour réduire l’écart entre les contributions et les coûts réels

Compte tenu du fait que la contribution des résidents ne couvre pas tous les frais encourus par les CHSLD, le gouvernement doit faire sa part de même que les contribuables par le biais de l’impôt et des taxes.

Afin cependant de ne pas pénaliser les contribuables, le gouvernement se penche vers d’autres solutions. Jusqu’à maintenant, la différence à percevoir pourrait provenir de la vente de médicaments.

Selon le rapport du vérificateur général, les tarifs des CHSLD et les procédures appliquées pour les définir sont les mêmes depuis quinze ans. Le ministre Barrette a donc considéré important de les réévaluer et de proposer à la suite des moyens concrets pour pallier le manque à gagner.

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