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Un centre de retraite… pour chevaux!

Woman petting horse on pony farm

Que faisait-on des chevaux vieillissants ou trop usés en raison des nombreuses compétitions? On les euthanasiait. À Saint-Basile-le-Grand, on les garde maintenant au chaud! Une honorable cause!

Des chevaux heureux en fin de vie

Sur l’initiative de M. Éric Dussault, ce centre de retraite pour chevaux ouvrira officiellement ses portes le 1er juillet 2015. Directeur d’Urgences Animales, un organisme à but non lucratif qui vient en aide aux animaux en détresse, M. Dussault vient de fonder ce centre d’hébergement à nul autre pareil!

Les chevaux de course et de spectacle que le sort d’une fin de vie attendait peuvent désormais être logés au Centre pour vieux chevaux, à Saint-Basile-le-Grand. C’est d’ailleurs en Montérégie que M. Dussault fait 80 % de ses interventions. Il était temps d’offrir ce service aux chevaux qui l’ont, somme toute, bien mérité!

CHSLD version chevaux!

Ce centre de retraite pour chevaux est un véritable havre de repos et de soins. « Je pourrais vous dire que ça se compare à un CHSLD, mais version chevaux », dit M. Dussault, le sourire aux lèvres. Il est palpable que son projet lui tient à cœur et qu’il en est fier.

Le Centre pour vieux chevaux peut héberger jusqu’à 32 animaux. Il en abrite actuellement 9. Les propriétaires de ces derniers sont bien heureux de savoir leur animal entre de bonnes mains.

Les employés qui y travaillent sont spécialement formés en soins équins. De plus, une technicienne en santé animale est également disponible pour veiller sur ces locataires à quatre pattes.

Le personnel quotidien surveille les bêtes de près : signes vitaux, contrôle de l’alimentation, confort des enclos. En effet, la notion de confort est primordiale dans la vision du Centre, notamment pour les chevaux qui ressentent des douleurs aux pattes. Il n’est et ne sera pas rare d’en voir, puisque parmi la cohorte attendue plusieurs auront vécu un passé de course effrénée, qui aura épuisé leurs pattes.

Ceux-là pourront très bien n’avoir que cinq ans, alors que d’autres seront aussi âgés que 20 ans. Tous les cas de retraite seront bienvenus!

Coûts de la pension

Les coûts pour garder en pension ces chevaux seront de 300 $ pour un espace intérieur et de 200 $ pour un espace extérieur, et ce, mensuellement. Selon les propriétaires d’animaux, ces montants sont tout à fait raisonnables, car ils incluent en plus les soins de santé prodigués.

Le paiement de la location mensuelle servira, bien sûr, à prendre soin des chevaux et à les nourrir sainement, mais aussi à financer une partie des opérations de sauvetage menées par Urgences Animales. L’idée est bonne et salutaire. L’organisme ne perçoit à l’heure actuelle aucune subvention gouvernementale.

Cet état de fait explique aussi pourquoi le recrutement de professionnels bénévoles est important. Urgences Animales compte quelques salariés dans ses rangs, mais invite la population de Montréal, où est situé l’organisme, à effectuer des sauvetages techniques pour animaux en difficulté. Le processus de sélection se trouve sur la page Recrutement du site Web de l’organisme. À votre tour de sauver des vies?

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